Marie Claire : « Bouleversant du début à la fin, "La Pampa" est l'un des meilleurs films vus ces dernières années abordant l'adolescence au même titre que la masculinité toxique. » Pauline Weiss
Les inrockuptibles : « Outre la justesse du jeu des acteurs, le film multiplie les déviations avec une vraie grâce, se joue des faux-semblants et finit par atteindre une densité tragique assez bouleversante. » Bruno Deruisseau
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Si La Pampa est le premier long-métrage d’Antoine Chevrollier, il a fait ses gammes à la télévision, en réalisant notamment plusieurs épisodes du Bureau des Légendes et de Baron Noir. Ensuite, Disney lui a proposé de mettre en images l’histoire de Malik Oussekine sous forme de série, et c’est durant ce projet qu’il a songé à La Pampa, comme il l’explique : "Est-ce qu’on allait m’autoriser à filmer ce qui est indispensable à mes yeux ? C’est une question que je me pose beaucoup et dès l’écriture […] Sur La Pampa, je me suis demandé comment singulariser un propos qu’on a déjà vu cent fois : le coming-of-age, la masculinité toxique, etc. La réponse se trouve, je crois, dans mes personnages, dans leurs trajectoires." Antoine Chevrollier compare son travail à la mise en scène à "un trait direct". Il souhaitait également ne pas influer sur l’émotion du spectateur et le laisser libre d’être ému lorsqu'il le souhaite. Son credo ? La sobriété et la pudeur. Une ligne directrice que le réalisateur utilise également dans sa direction d’acteurs, "dépouillée d’artifices". En revanche, la lumière, les mouvements et les focales contrastaient volontairement avec cette sobriété et devaient avoir une "forme d’amplitude, pour charger le film de l’intensité que les personnages traversaient."
Film précédé d’un court métrage : Louis 1er roi des moutons – Markus Wulf – Allemagne – Animation - 2022