Diverto : « D’un sujet de société sensible et central, Enya Baroux fait un road movie attachant, peuplé de personnages perdus, bras cassés de la vie, entre un fils immature, une petite fille en quête d’amour et un auxiliaire de vie qui se retrouve embarqué malgré lui dans cette famille dysfonctionnelle. » La rédaction
France Info Culture : « Avec ce premier long-métrage très réussi, Enya Baroux parvient à faire advenir ce petit miracle de nous faire rire avec la mort, avec une histoire qui ne parle que de la vie. "On ira" est un petit bijou de comédie qui touche au cœur. » Laurence Houot
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Fille de l'humoriste et réalisateur Olivier Baroux, Enya Baroux a commencé à écrire On ira après la perte de sa grand-mère, avec qui elle partageait une grande complicité. Si l'idée d'un film sur la fin de vie est née de cette expérience, la réalisatrice a mis plusieurs années à trouver le bon ton. Elle voulait éviter un récit trop personnel et a choisi de transformer ce drame en comédie pour aborder la mort avec légèreté : "En vivant cette période difficile de deuil, j’ai eu le sentiment que je pourrais le désacraliser, en rire même." Dès l'écriture, Enya Baroux s'est rapprochée de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) pour s'assurer de la véracité des informations sur le suicide assisté. Si le film aborde cette question de société, la réalisatrice a voulu rester neutre, comme elle l'explique : "Je ne voulais surtout pas tomber dans l’idée que le suicide assisté serait une opportunité géniale (...). J’ai opté pour un ton pudique mais qui ouvrira, j’espère, à la discussion."
Film précédé d’un court métrage