Cahiers du cinéma : « Après L’Air de rien et Les Parfums, Grégory Magne continue de creuser le sillon du film de métier oblique. Métier du titre, bien sûr, mais avant tout considéré sous l’angle de sa cheville ouvrière : c’est par des plans tournés à l’intérieur d’un violon que s’ouvre le film, dans un prologue qui donne la parole au luthier François Ettori, dans son propre rôle. » Charlotte Garson
L’Obs : « Primesautier quand il le faut, grave quand le sous-texte l’exige, « les Musiciens » distille à merveille ses contretemps. Et instaure une cadence toujours alerte, relayée par sa troupe de comédiens, interprètes parfaits de cet enchantement musical. » Xavier Leherpeur
L’INFO EN PLUS CINE PARC
L’idée des Musiciens est partie d’un souvenir du réalisateur, Grégory Magne, alors qu’il se promenait près du Conservatoire National de Musique. Vingt ans auparavant, l’une de ses amies violoncellistes lui avait proposé d’écouter le morceau qu’elle comptait présenter pour entrer à l’Opéra de Paris. Se souvenant des sons et de la musique dans une grande salle à l’acoustique exemplaire, il s’est alors dit que dans une salle de cinéma, avec une vraie qualité de son, les spectateurs pourraient alors ressentir son émotion lors de cet instant suspendu. Le film met en avant un quatuor sonore. Une formation qui s’est imposée au cinéaste pour plusieurs raisons, à commencer par la question sonore qui offre une matière adéquate pour faire exister les champs/contrechamps, les bascules de point et le découpage. Les Musiciens a été pensé comme une comédie par Grégory Magne. Pour accentuer l’effet comique, le réalisateur a eu l’idée de rajouter un certain nombre de chutes dans le récit. Un recours au burlesque qu’il explique par le travail sonore qu’elles induisent et la manière dont elles ponctuent le rythme du récit.
Film précédé d’un clip : Fashion Week Cunlhat / Cécile Dumas – Emmanuelle Guyard / France / 2025